Comics·Dessins

23hBD 2021

Ben oui, comme tous les ans !
Et j’ai oublié de poster ici…. C’est vous dire !

Il faut avouer que cette année, ce fut intense. Une Poupette qui apprend à marcher, ça laisse bien peu de temps libre pour dessiner. J’ai donc ma participation aux …. disons 6 heures de la BD :p

Heureuse d’avoir fini quand même, mais avec moults copier-coller.
J’ai été surtout contente d’avoir un storyboard plus fluide, que j’ai eu facilité à travailler.
C’est donc malgré le côté simpliste de ma production un succès personnel, pour l’aise et la détermination que j’ai ressenties en la réalisant !

Je vous laisse lire 🙂

https://23hbd.com/participants/2021/nab/

Par ici !
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Tales from the Crypt

Un gribouillage en une ligne continue 🙂

Ces soirées étaient un tel événement, dans nos petites vies. On avait quelque part entre huit et douze ans, ces années où on commence à jouer aux grands sans cesser une seconde d’être des enfants.
C’était seulement pendant les vacances d’été, bien sûr. Jamais l’année scolaire n’offrait une telle liberté de négociation : la deuxième partie de soirée, c’était NON.

Mais la magie de l’été nous enveloppait de sa bienveillance subtilement laxiste, bien que rythmée par les horribles cahiers de vacances. Nous payions notre écu d’assiduité pour acheter des journées de plage, de vélo sur les chemins caillouteux des côtes Bretonnes, et surtout, surtout, les soirées.

La belle télé, celle en couleur, était dans le salon. Mamie choisissait le programme, parfois Papy aussi, moins souvent les parents, qui se laissaient porter au gré des divertissements ou séries qui les intéressait peu le reste de l’année. Pendant que Jean-Pierre Foucauld ou Julie Lescaut péroraient ou patrouillaient dans le salon, de grandes choses se préparaient de l’autre côté du mur.
Nous, frémissants à l’idée d’une soirée sans surveillance, étions postés autour de la table de la cuisine, sur les chaises en paille, bercés (et parfois gênés) par le ronron et les gargouillements du vieux lave-vaisselle dont le programme s’étirait sur la soirée entière, devant la télé en noir et blanc, qui ne captait pas très très bien M6 quand il pleuvait, mais bon, quand même, on l’avait rien que pour nous.

Alors on s’abreuvait de Fort Boyard, Intervilles et autres bêtises d’enfants, en attendant l’heure où nous pourrions tenter, si personne ne venait nous rappeler à l’ordre, de nous plonger dans les programmes de la nuit.
De la Trilogie du Samedi aux Contes de la Crypte, la pop et l’horreur nous sautaient au visage.

Quel délice de confronter l’innocence de l’enfance aux images sombres mais jubilatoires de séries d’horreur pulp, quel régal d’être terrifiés et d’en rire.

Merci à ces années de découvertes, de rigolades, de partages, aux abords d’une adolescence fragile comme un pissenlit sous la brise d’été.
Merci, Mamie, pour la télé en noir et blanc.

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Oldies – Modèle vivant

Un petit croquis de modèle vivant, à l’époque bénie de la fac d’art.
Que ces cours étaient difficiles, mais qu’ils me plaisaient. Galérer sur les poses courtes. Se donner à fond sur les poses longues. Admirer ces corps, tous différents, tous magnifiques…
Jamais je ne me suis lassée de ces moments de création.

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8 mars

Une semaine difficile, une semaine douloureuse.
Lundi, les réseaux se sont enflammés.
Comme tous les ans, on a parlé sexisme, violence conjugale et harcèlement.
Comme tous les ans, on a essuyé les trolls, les vannes lourdes, les publicités écoeurantes et mercantiles.
Comme tous les ans, les plus motivé.e.s ont fait de la pédagogie.

Mais cette année on a une nouveauté.

Cette année, le journal Libération a détruit la foi que certain.e.s entretenaient encore en certains médias et en l’humanité en publiant gaiement la lettre d’un violeur en mal de reconnaissance, un torchon d’auto-analyse mal dégrossie par un jeune homme à peine honteux, qualifié par le journal de « fougueux », « courageux ».

Rien de ce que j’aie pu lire sur le sujet n’a pu apaiser ma colère et mon écoeurement.
Imaginons une seule seconde que le 13 janvier, on publie une lettre écrite par un terroriste ?
Parlerait-on du « droit » qu’il a à « exposer ses raisons », « parler de son geste » ? Demanderait-on aux victimes de « prendre du recul et analyser les faits » ?

Je ne pense pas.
Je pense qu’aucun média n’aurait imaginé piétiner à ce point la décence.

J’avais plein d’envie pour cette semaine, plein d’idée d’illustrations.
Je n’ai plus envie de rien.

Je vous laisse avec une petite affiche peinte numériquement, exercice que j’ai voulu commencer pour changer de mon style habituel.
Je la trouve bien insignifiante à présent, dans ce monde où un homme peut écrire son « animalité » et être encensé par la presse.


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Oldies – Layout

Aux hasards des cartons, découvrir des travaux d’école, pas vus depuis dix ans…

A l’époque, le cours de « rough » était obligatoire et on apprenait le « layout » autant que Photoshop.

J’étais bien loin d’être la plus douée de la classe mais j’y prenais beaucoup de plaisir et j’ai d’ailleurs toujours des feutres à alcool que j’utilise parfois pour mes flashs et mes illustrations.

Souvenirs d’un autre temps 🙂

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Dolls dolls dolls


Me perdant moi-même bien trop souvent dans les méandres des réseaux, je m’aperçois que je mets bien peu certaines créations en avant.

Inspirée par les merveilleuses Dolligthfull ou Poppen Atelier, je me suis lancée sans trop de préparation, à l’arrache disons-le, dans le custom de poupées.
Evidemment pour commencer, les poupées de grande distribution sont idéales. Monster High, Bratz, My Scene ou Petits Poneys sont mes préférées.

Entre les brocantes et les amis et client.es trop gentils m’en ayant fourgué des tonnes, j’ai du matériel jusqu’à ma mort.
Je vais essayer de poster plus souvent des nouvelles de mes projets en cours…

Mais pas de chaine Youtube, c’est un travail formidable et complexe que je n’ai ni le temps, ni les compétences d’attaquer seule. La vidéo, c’est un métier, et ce n’est pas le mien, je me disperse déjà bien trop..
J’aimerais tant savoir tout faire. Coudre, sculpter, modeler, peindre, graver, pyrograver, repousser le cuir… je n’ai aucune limite … sauf celle des fatidiques 24 heures par jour.

Alors restons concentrés.
Tatouage, illustration, BD ET dolls, c’est plus qu’assez pour remplir une vie créative 😀